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Pourquoi la sauvegarde reste essentielle

World Backup Day

Le #WorldBackupDay est l‘occasion annuelle de rappeler l’importance de protéger les données de votre entreprise contre les sinistres de toute envergure. Les données sont l’ADN de votre système d’information qui, sans elles, se résume à une coquille vide. Si d’autres technologies de protection des données ont vu le jour afin de s’adapter aux exigences grandissantes en termes de disponibilité des données et de résilience du système d’information, la sauvegarde reste néanmoins le fondement de la protection des données et votre dernier recours à bien des égards. Souvent critiquée de « Old School » ou de « Legacy Solution » par ses détracteurs, la sauvegarde a encore bien sa place et a su s’adapter aux défis auxquels elle doit faire face au quotidien. Je ne souhaite pas non plus tomber dans un sectarisme quelconque d’une technologie plutôt qu’une autre car chacune à sa place pour protéger vos données, le tout est de bien en comprendre les fondamentaux et je vous explique pourquoi.

Quantum DXi 4700: dans le coeur de la bête

Quantum DXi 4700

Vous êtes client Quantum ou souhaitez le devenir ? Pour toutes celles et ceux qui possèdent déjà une Appliance de déduplication de type Quantum DXi, peut-être n’avez-vous jamais eu l’occasion de voir ce qui se cache sous le capot ?
Non, jamais ?
Alors lisez la suite, je vais vous dévoiler quelques photos issues de ma dernière installation chez un client qui a à cœur de sauvegarder ses données.

Le stress un facteur à prendre en compte

Ce matin-là, quand mon téléphone se met à vibrer, je pressens le pire. Il est trop tôt pour les bonnes nouvelles, elles n’arrivent jamais avant le café.
C’est Marc, le responsable informatique d’un grand groupe industriel français : « la base de données de la compatibilité consolidée du groupe est corrompue. Une erreur de manipulation humaine » précise-t-il dit. Bref, un truc bête, un traitement qu’il n’aurait pas fallu lancer de cette manière. Il y a dans sa voix un mélange d’anxiété et de nervosité.

« Il faut qu’on restaure ! » J’attends le Mais qui ne tarde pas à venir : « Mais je ne sais pas ce qu’il faut faire...», finit-il par avouer.
La solution de sauvegarde est à peine installée depuis deux semaines. En soi, il s’agit plutôt d’une bonne nouvelle.
Nous avions dans ce laps de temps procédé à certains tests de restauration avec succès, mais par manque de temps, nous n’avions pas pu tester tous les scénarii...

60 minutes plus tard, je retrouve Marc, en compagnie du directeur général et du chef comptable. Le DG arpente nerveusement le couloir tapissé d’une épaisse moquette séparant son bureau de la machine à café. À chaque pas, il semble s’enfoncer un peu plus dans ses inquiétudes.

Le chef comptable est assis dans un fauteuil, vintage, muet, bras ballants accablé par l’inquiétude en raison de la criticité du sinistre.

Marc a opté pour une occupation plus personnelle, mais qui ne dissimule pas pour autant son stress : il se ronge les ongles, impatient de me voir arriver et inquiet du résultat.

Il m’expose le problème. Il y a urgence. Dans 4 heures, le bilan annuel doit être présenté au conseil d’administration avant communication des résultats aux actionnaires.

Je me concentre sur mon patient, le serveur. Il faut que je détermine précisément ou tout au moins le plus précisément possible, l’heure du sinistre avant de lancer l’opération : restaurer la base Oracle, juste avant l’incident afin de minimiser la perte de données.

Je propose à Marc, qui a repris quelques couleurs, un « Point-In-Time-Recovery » consistant à restaurer la base depuis une sauvegarde sans pour autant « rejouer » l’ensemble des transactions : un vrai retour dans le passé.

Je me montre confiant, pourtant je suis loin d’être sûr de moi. Ce « sauvetage » est un peu mon baptême du feu, il y 20 ans, je manque encore cruellement d’expérience technique.

Sous la chape de plomb qui a empli la salle système, je sens leur regard chargé à la fois d’espoir et de panique, se poser lourdement sur mes frêles épaules, scrutant chaque frappe que j’effectue sur le clavier.

Après une ultime sauvegarde à froid de la base de données, par pure sécurité, je prends connaissance de l’heure fatidique, quelques chiffres anodins griffonnés sur un post-it jaune. Nous y sommes. L’heure de vérité approche. La restauration doit se faire quelques minutes avant le drame… En mon for intérieur, je prie pour que les infos soient justes et que les sauvegardes se soient déroulées correctement. La barre de progression affiche à l’écran l’avancé de la restauration ; jamais la progression n’a été aussi longue. Nos yeux sont attachés à l’écran comme une huitre à son rocher ; rien, ni vents ni marées, n’aurait pu nous en détourner. 30 interminables minutes avant que 100% ne s’affiche en vert sur l’écran, la restauration s’est déroulée avec succès.

Je souffle à l’idée que le paramétrage du logiciel de sauvegarde était correct.

Quelques commandes SQL, plus tard, la base de données s’ouvre. Je cède alors ma place à celui que le temps de restauration a fini de figer dans son fauteuil le chef comptable.

Tout est ok. Le bilan attendait là, lové au creux du serveur, attendant d’être imprimé et présenté aux actionnaires.

C’était l’heure du café, celui qui annonce enfin les bonnes nouvelles.

Dans l’intervalle, le chef comptable sorti de sa torpeur avait filé dans son bureau, d’un pas pressé, afin de procéder aux dernières vérifications.

C’est avec un sourire qui se passe de tout discours qu’il revient quelques minutes plus tard dans le bureau du directeur général.

Comment j’ai perdu un appel d’offre

Trois grosses semaines de travail et une nuit au deux tiers consacrée à le finaliser, c’était les deux choses qui me tournaient en boucle dans la tête alors que je fixais machinalement mon bol de café.
Il ne me restait qu’un prix à indiquer, un changement de dernière minute, imposé la veille au soir par mon partenaire commercial. Il devait me le communiquer dans le courant de la matinée et après j’en aurai fini avec ce dossier. Je m’imaginais déjà les pieds dans l’eau savourant la détente, l’instant tant attendu, un peu comme le retour du soleil après le passage d’un cyclone.


C’était aujourd’hui que je devais remettre l’offre. J’étais épuisé mais confiant comme je l’avais rarement été. Tous les indicateurs étaient au vert, notre solution était au top et nos tarifs ultra-compétitifs.

Cette journée avait tout pour bien démarré.

... Après une douche rapide, je descends allumer l’ordinateur. La machine a expresso me fait de l’œil… N’ayant jamais su résister au charme torride d’un arabica, je me laisse tenter. Et puis la nuit a été courte, mes neurones ont besoin d’un stimulant, après les sollicitations de ces derniers temps.. Je m’assois face à l’écran, prêt pour le round final. A ma gauche gît mon téléphone mobile.

Le regard hagard fixé sur le gestionnaire de messagerie qui fait valser les enveloppes entrantes, je me saisis de la boite de sucre que je garde précieusement dans mon tiroir. Je sucre, de trop aurait dit ma femme.

A moitié léthargique, comatant sur ma boîte email et ses enveloppes volantes, je m’empare de ma tasse à café quand le bureau se met à vibrer. Je sors violemment de ma torpeur, le sursaut a fait pivoter ma tasse à café mal arrimée entre deux doigts. Deux gouttes s’écrasent sur le clavier.

C’est Jacques, mon partenaire. Il faut que je décroche et dans la précipitation, j’enchaîne les gestes maladroits et de deux gouttes, c’est tout le contenu de mon café trop sucré qui se déverse sur le clavier s’immisçant comme un fantôme dans les interstices des touches… en l’espace de quelques secondes, tout le breuvage s’est évanoui, il ne reste que l’odeur de sucre caramélisé, et mon air atterré fixant sans comprendre un écran soudain devenu noir.

Le téléphone s’est arrêté de vibrer avant de reprendre de plus bel..

Je décroche fébrile, la gorge serrée.

« Oui c’est Jacques ! Ca va ? je voulais m’assurer que tu avais bien reçu mon offre ! ».

Je suis dans le brouillard, dégouté, honteux… je ne sais ni quoi faire ni quoi répondre, en quelques secondes, c’est tout mon travail qui vient d’être anéanti…

Et si seulement j’avais eu un logiciel de sauvegarde en continu, ma dernière copie sur mon disque externe remonte au mardi, soit 2 jours avant, et je n’avais à cette date fait aucun calcul.

Je me sentais d’autant plus mal, que j’avais suivi un webinaire sur la sauvegarde de données, à l’issue duquel je m’étais inscrit à la session stratégique de 30 min. Le consultant avait pris le temps de m’expliquer la différence entre une sauvegarde automatique en continu et une copie. Mais, je n’avais pas pris le temps, j’avais repoussé la souscription d’une offre à quelques dizaines d’euros par mois, une somme insignifiante par jour.

Pourquoi ? Parce que je croyais que ce genre d’incident n’arrivait qu’aux autres, aux idiots, aux étourdis, aux personnes sans conscience professionnelle mais pas à moi… Non moi, j’étais au-dessus de ces fadaises, je ne commettais pas ce genre d’erreurs. Tout au moins je le croyais, jusqu’à aujourd’hui. En à peine 5 secondes, je venais de perdre des heures de travail, sans compter les rapports que j’avais retouchés durant les semaines précédentes, et que je n’avais pas pris le temps de mettre à jour sur mes disques externes.

Pour quelle raison avais-je retardé ? Pourquoi je n’avais pas été capable de comprendre l’importance de l’automatisation, ni d’ailleurs l’importance de bénéficier des services d’un professionnel en situation de stress.

Et là, j’étais comme un c… devant mon PC. Les larmes au bord des yeux.

La fatigue avait laissé place au stress, qu’allais-je pouvoir dire à mon partenaire ? Comment j’allais lui dire que SON appel avait ruiné nos chances de gagner ?

Non, ce n’était pas son appel mais MA bêtise, il fallait être honnête. Pour économiser un euro par jour, je venais de perdre un appel d’offre à 350 000 € et j’étais incapable de réfléchir à une solution, l’adrénaline et la fatigue avaient entraîné des palpitations, je tournais en boucle comme un vieil engrenage aux dents usées, je rebootais toujours au même moment.

Ce n’est que deux jours plus tard, en réinstallant ma machine que je me suis rappelé un détail : avant de m’octroyer une heure de sommeil, la veille de ce jour fatidique, je m’étais envoyé mon document par email…

Comment avais-je pu l’oublier sous l’effet du stress ?

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