Vous êtes client Quantum ou souhaitez le devenir ? Pour toutes celles et ceux qui possèdent déjà une Appliance de déduplication de type Quantum DXi, peut-être n’avez-vous jamais eu l’occasion de voir ce qui se cache sous le capot ?
Non, jamais ?
Alors lisez la suite, je vais vous dévoiler quelques photos issues de ma dernière installation chez un client qui a à cœur de sauvegarder ses données.
Ce matin, j’ai installé une Appliance Quantum DXi 4700 dotée d’une capacité nette de stockage de 63 To. Cette Appliance au format 2U est livrée en natif avec une capacité de 5 To et peut héberger 12 disques SAS de 4 To 7200 tours. Il faut donc ajouter les 6 disques manquants dans le module de contrôle et raccorder une extension de disque supplémentaire (JBOD) pourvue de la même capacité.
Une fois le matériel sorti de son emballage, il convient d’ouvrir le capot du DXi, retirer le carter de protection et commencer par ajouter 8 barrettes mémoires supplémentaires de 4 Go chacune pour nourrir la bête et répondre à ses besoins en termes de déduplication d’une telle capacité de données.
Cette opération doit impérativement se faire en s’équipant de la tresse antistatique fournie à cet effet par Quantum que l’on va coller directement sur le châssis et raccorder à son poignet.
Les banques mémoires sont judicieusement repérées par des couleurs différentes (noir, vert et blanc) et on commence par remplir celles en noir. Le système de refroidissement est composé en autre d’une rangée de six ventilateurs puissants, destinés à évacuer la chaleur émise par les deux énormes processeurs et les composants mémoire.
La déduplication est très gourmande en CPU et en mémoire, il ne s’agit pas pour autant d’une cure de jouvence pour les disques mais de nombreuses opérations de lectures/écritures leur sont épargnées.
Leur vitesse de rotation reste inférieure à celle des baies de stockage traditionnelles destinées à recevoir les données de production. Les besoins en termes d’I/O d’un stockage secondaire sont différents de ceux d’un stockage primaire classique, AFA (All Flash Array) ou hybride.
Une fois l’opération achevée, il convient ensuite d’ajouter la double carte SAS qui va permettre au module de contrôle de communiquer avec l’extension de disque (JBOD) au moyen d’un double contrôleur SAS.
Le dernier composant à ajouter à notre configuration est une double carte 10 GbE assurant la communication via NFS de notre Appliance avec le serveur de backup installé sous Linux. La deuxième carte va nous servir temporairement à répliquer les données déjà présentes sur la première Appliance. Le volume sauvegardé total approchant déjà les 460 To de données, avec un taux de déduplication de 12:1, le volume dédupliqué est quant à lui légèrement inférieur à 40 To.
Voilà c’est terminé ou presque. Il faut maintenant replacer le carter de protection, fermer le capot de notre Appliance et mettre le tout en rack. On peut ensuite procéder au câblage de l’Appliance en commençant par le raccordement du nœud contrôleur avec le JBOD.
Une fois le câblage réseau terminé, on peut raccorder le tout à l’alimentation et ajouter les disques manquants dans le nœud contrôleur.
On rajoute les caches Quantum et on prend une belle photo de face ! Notre Appliance DXi n’est pas seule, vous remarquerez en dessous la robotique Quantum Scalar i3. Voilà, nous n’avons plus qu’à mettre la bête sous tension, en commençant par le JBOD, puis à réaliser la configuration logicielle qui prendra quelques minutes. Tout est prêt, vous pouvez désormais utiliser votre logiciel de sauvegarde préféré, ici Atempo Time Navigator, et protéger vos données !
Vous avez une question sur le Quantum DXi 4700, sur son successeur le 4800 ou son grand frère le DXi 6800, cliquez ici pour en savoir plus et téléchargez votre livre blanc sur la déduplication.
Vous voulez en savoir plus sur la solution de sauvegarde Atempo Time Navigator ? Contactez-moi pour en parler.